Soirée d'hiver

Guest

C'était une poudre argentée, parmi les étoiles, qui filaient avec saccade sur le sol enneigée, se mêlant aux autres flocons, dans la presque nuit, dans la brume. Un terrain ardu, mélangeant les ronces nordiques et les rochers aux couleurs miroir escarpés ; et juste au loin, l'ombre immense du temple qui s'élevait au - delà des nuages de neige. Le temple de Kairm.

Kohakum fourra son nez dans la neige froide, aux couleurs de l'aurore qui se formait dans le ciel lointain. Du bleu, du mauve, du rouge, des milliers de couleurs chaudes indéfinies qui faisaient un grand ballet sur le toit du Monde. Les fruits étaient rares dans la plaine givrée, il y avait juste de grandes gourdes pleines d'eau, à la coque de coco, qui donnait le goût de survivre ici - haut. Il rogna contre la coquille dure du fruit, tranquillement, laissant le temps s'éloigner avec le reste des souvenirs.

Guest

Kaipam s'assit non loin de Kohakum, vola pour atterir sur le haut d'un arbre, puis, se jeta la tête la première dans la neige en quête de nouvelles sensations !
Il se secoua.
*Mfff, froid.*
Il regarda l'autre Kenam qui avait vu la scène humiliante, puis, se remit en haut de l'arbre.
* Rolling Eyes

*
*Pourquoi si peu d'action ?*
Ce n'était pas son habitude de dire ce genre de choses, quelquechose devait le tracasser, mais quoi ?

Guest

Dans sa tranquilité éphémère, quelque chose vint le troubler. La forme naive d'un volant qui s'amusait entre ciel et neige, et qui visiblement ne se souciait de rien d'autre que de sa petite personne. Un petit égoïste fragile aux yeux du monde, rien de plus ; Kohakum savait bin qu'il pouvait être plus désintéressé des autres que lui de la neige qui tombe. Et paf ! Le Keairam s'écrasa dans la neige sans aucune légèreté.

Il semblait avoir remarqué le regard froid et sans aucun attrait de Kohakum, car il détourna bien vite son attente sur les flocons qui tombaient qui s'accumulaient dans leur fourrure. Il semblait tracassé, mais sans plus. Pas quelque chose de capital ou d'important ; juste un petit tracas éphémère. Le Kadam plongea son museau dans la grande noix, goûtant avec un fragile plaisir à son lait et ses arômes délicats. Il se surprit même à sourire.